Le quinoa au fenouil, un plat complet riche en protéines et en fibres, sans gluten, sans lait, sans viande
Depuis le début de notre alimentation sans gluten, je me suis beaucoup intéressée aux autres alimentations « sans », non pas pour suivre un quelconque phénomène de mode (c’est comme ça que les médias qualifient, souvent à tort, ces nouvelles façons de chercher une alimentation plus saine !), mais après en avoir constaté les bienfaits sur notre santé !
Avec une alimentation sans lait, j’ai considérablement réduit mes symptômes allergiques, comme je l’ai expliqué dans cet article 7 bonnes raisons de privilégier les laits végétaux.
Donc je peux aisément comprendre que chacun puisse trouver dans une alimentation « sans » :
- un bénéfice par rapport à un problème personnel de santé
Mais aussi :
- un choix éthique (conditions d’élevage et souffrance des animaux, impact environnemental…)
- un refus de la « malbouffe » de plus en plus présente dans l’alimentation humaine
- un choix de consommer bio, local, en suivant les saisons
- un choix religieux, de culture
Bien sûr, les dérives sont possibles, et il faut toujours débuter une nouvelle alimentation en étant bien conseillé. Quand on supprime un type d’aliment, il faut veiller aux éventuelles carences que cela peut provoquer et chercher les aliments qui vont compenser…et souvent améliorer notre santé !
Parmi tous ces régimes « sans », un retient particulièrement mon attention : le végétarisme (avec toutes ses variantes). Avec celui-ci, on est bien loin d’un phénomène de mode, puisqu’on en parlait déjà dans l’Ancien Testament, et on sait que des philosophes antiques (Pythagore en particulier) étaient végétariens.
Les bienfaits du végétarisme pour la santé :
Il permet de :
- limiter les maladies cardiovasculaires, le diabète, l’hypertension, le cholestérol, etc…
- lutter contre l’obésité
- prévenir certains cancers (notamment grâce à la consommation importante de fibres végétales)
- réduire l’apport d’antibiotiques et d’hormones, produits nocifs ingérés par les animaux et transmis par la viande consommée
- diminuer le risque de contracter des infections bactériennes (salmonellose par exemple)
Les bienfaits du végétarisme sur l’environnement :
Si le végétarisme se développait dans les pays industrialisés, on pourrait :
- limiter la consommation d’eau : une vache peut boire de 60 à 120 litres d’eau par jour !
- diminuer la pollution : les bovins seraient responsables de 15 % de la production mondiale de méthane, ce gaz qui participe au réchauffement de la planète
- réduire une source importante de pollution en limitant le transport non raisonné des animaux entre les lieux d’élevage, d’abattage et de conditionnement
S’il est indéniable que notre corps a besoin de protéines pour fonctionner, pourquoi ne pas chercher ces protéines dans les végétaux ? Il est maintenant prouvé que les protéines végétales sont suffisantes, dans le cas d’une alimentation variée et maîtrisée (toujours mon conseil d’être bien conseillé !), avec des besoins énergétiques satisfaits, pour apporter les 15 % nécessaires à notre corps quotidiennement.
Personnellement, je suis plutôt attirée par le flexitarisme (consommation occasionnelle de viandes et produits animaux), c’est-à-dire un régime semi-végétarien, pour plusieurs raisons.
Les avantages du flexitarisme :
- manger doit rester un plaisir, et non devenir une contrainte : de la viande de temps en temps, parce que c’est bon…à condition de la choisir de bonne qualité, issue d’un élevage local, de préférence « blanche » et bio si possible !
- certains aliments, comme les œufs, les poissons, les fruits de mer…sont des sources non négligeables de protéines de qualité, qui permettent de diversifier l’alimentation, et peuvent apporter d’autres nutriments indispensables comme les omégas 3 par exemple
- il préconise l’utilisation de produits de base non raffinés : pas de sucre blanc (j’utilise le sucre blond), des farines complètes (j’utilise de la farine de riz complet)
- il incite à la consommation de légumineuses et végétaux oubliés : lentilles, quinoa, millet, soja, amandes, noix et autres graines, etc…aux multiples propriétés gustatives et nutritives
- il facilite la vie sociale : difficiles les repas au resto ou avec les amis avec des régimes trop restrictifs !
- il est bon pour le porte-monnaie : la viande coûte cher ! donc privilégier la qualité à la quantité est un atout non négligeable…
Ma recette !
Voici donc ma recette de quinoa au fenouil, qui conviendra aux «sans gluten », «sans lait», végétariens et flexitariens !
Les ingrédients :
- 200 g de quinoa
- 1 oignon
- 1 fenouil
- Huile d’olive
- Persil frais (si c’est la saison)
- Sel, poivre
La préparation :
- Rincer et égoutter les graines de quinoa
- Emincer l’oignon et le fenouil
- Les faire revenir dans un filet d’huile d’olive (sans noircir : attention à la réaction de Maillard !)
- Lorsque les oignons ont blondi, ajouter les graines de quinoa et les laisser dorer 1 minute
- Ajouter de l’eau jusqu’à recouvrir le mélange, saler, poivrer
- Laisser mijoter à feu doux jusqu’à cuisson complète du quinoa (ajouter de nouveau de l’eau si nécessaire) : environ 10 minutes
- Ajouter quelques feuilles de persil frais pour un apport en vitamines
Remarque : le quinoa est cuit quand le germe se détache de la graine, comme ceci :
Et toi ? As-tu une alimentation « différente » ? Au plaisir de partager ton expérience !