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Les 5 principaux droits des enfants

L’Organisation des Nations unies ou ONU a institué en 1954 la journée mondiale de l’enfance dans tous les pays du monde. Il s’agit alors d’une journée de défense et promotion des droits de l’enfant, de fraternité , de compréhension entre les enfants et d’activités favorisant le bien-être des enfants. La Déclaration des droits des enfants a ensuite été adoptée le 20 novembre 1959. Il y est inscrit qu’à partir de là, tout être humain âgé de moins de 18 ans aura le droit d’exister, d’être protégé, nourri, soigné, éduqué, etc. Trente ans plus tard, en 1989, l’ONU adopte la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE) qui définit à travers 54 articles les droits de l’enfant.

Découvrez dans ce dossier les 5 principaux droits fondamentaux de l’enfant. Mais précisons en premier lieu que l’ensemble des droits définis dans la CDE sont interdépendants et inaliénables.

Notons également que plusieurs associations et l’ONG s’engagent aujourd’hui à défendre et promouvoir les droits de l’homme sur le plan international. Citons par exemple le BICE, engagé dans plus de 30 pays..

Le droit à l’identité

Avant toute chose, il est à noter que plusieurs associations et l’ONG s’engagent aujourd’hui à faire valoir les droits de l’homme. Nous pouvons citer par exemple le BICE qui s’engage pour les droits de l’enfance.

Bref, chaque enfant a le droit à l’identité, c’est-à-dire, avoir un nom, un prénom et une nationalité. Ce droit est pour l’enfant la reconnaissance officielle de son existence et de ses droits. Lorsqu’un enfant naît, ses parents sont dans l’obligation de le déclarer et de l’enregistrer à la mairie de son lieu de naissance. Cela permet de figurer son identité dans le registre de l’état civil. L’enregistrement à la naissance constitue le premier droit de l’enfant. Avoir une identité permet plus facilement de lutter contre les maltraitances, les enlèvements, l’exploitation sexuelle, etc. De plus, avoir une identité légale permet à l’enfant de bénéficier de tous les privilèges civils comme l’accès à la santé.

Le droit à la santé

Le droit à la santé est fondamental parce qu’il permet aux enfants d’être protégés des maladies. Les petits peuvent aussi s’épanouir et devenir des adultes en bonne santé. Ce droit contribue ainsi au développement d’une société plus dynamique.

Tous les enfants devraient bénéficier du droit à la santé. Pourtant, 5,4 millions d’enfants meurent chaque année dans le monde avant d’atteindre leurs 5e anniversaire (source : Unicef, 2017). Les causes sont nombreuses. Mais la plupart d’ordre sanitaire pourraient être éviter ou traiter (absence de vaccinations, malnutrition, complication à la naissance…). Plus de 9 millions d’enfants meurent dans le monde chaque année avant d’atteindre leur 5e anniversaire. Les raisons sont nombreuses, mais les principales sont d’ordre sanitaire, comme l’absence de vaccination, la pneumonie, le paludisme, etc. C’est pourquoi les ONG comme le BICE s’efforcent de défendre les droits des enfants afin d’améliorer leur condition de vie.

Le droit à l’éducation

Le droit à l’éducation est fondamental car il aide à faire respecter tous les autres droits de l’enfant. Le droit à l’éducation est essentiel au développement économique, social et culturel. C’est un droit émancipateur en soi. Apprendre à lire, à écrire et à compter, s’instruire permet aux enfants et aux jeunes de bien préparer leur vie d’adulte, de choisir un métier, de participer pleinement à la société. Il permet aux enfants de recevoir une instruction, de s’épanouir dans la vie sociale et de construire un meilleur avenir. L’éducation des enfants est en effet un levier essentiel dans la lutte contre la pauvreté et les injustices. C’est l’une des réponses aux nombreux défis auxquels le monde est confronté aujourd’hui. Cest aussi une priorité puisqu’elle aide à mieux se protéger des maladies. Elle peut aussi réduire le taux de mortalité infantile, lutter contre la pauvreté et les injustices, augmenter la productivité d’un pays, etc. Lorsqu’un pays priorise l’éducation des enfants, il peut mettre fin aux cycles générationnels de pauvreté.

Le droit à la protection

Pour préserver son bien-être, chaque enfant a le droit à un environnement protecteur, indispensable à son épanouissement et à son bien-être. Le droit à la protection permet ainsi de protéger les enfants contre toutes les formes de maltraitance, de discrimination et d’exploitation. La protection concerne ici la prévention et la lutte contre les maltraitances, les violences, la traite, le travail forcé, les pratiques traditionnelles préjudiciables, les mariages forcés des enfants.

Le droit à la liberté d’information, d’expression et de participation

Les enfants sont des êtres fragiles et vulnérables jusqu’à ce qu’ils deviennent des adultes. Ils ont ainsi des libertés plus restreintes afin d’assurer leur bien-être et leur sécurité. Mais ils ont bien le droit à la liberté d’information, d’opinion, d’expression, d’association et de participation, tout comme les adultes.

Il faut savoir que les enfants bénéficient d’une liberté qu’il est important de respecter. Pour l’essentiel, il s’agit d’une liberté dite de citoyenneté regroupant celle de l’opinion, d’expression et d’association. Mais chaque enfant a également le droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion. Ces dernières sont ce qu’on appelle les libertés spirituelles ou religieuses.

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