Résumé
Gratin de légumes et saumon, sans gluten, sans lait et sans œufs
Un gratin parfait en plat unique et complet, ou les ingrédients créent une symbiose gourmande… explications :
Un plat complet
Liste des courses :
- 4 pommes de terre, pour les féculents
- 1 courgette, pour les légumes
- 2 tranches de saumon (ou truite) fumé bios, pour les protéines
- Huile d’olive, pour les bonnes graisses
- Aneth, pour les saveurs anisées
Des ingrédients qui s’ «entraident »
- Les pommes de terre vont absorber l’eau rendue par la courgette, ce qui évite le résultat désagréable des légumes qui baignent dans le jus en fin de cuisson, et sont de ce fait délavés
- L’eau de la courgette va permettre aux pommes de terre de cuire tout en restant moelleuses
- Le sel (article sel) contenu dans le saumon (ou la truite) fumé va suffire : pas besoin d’en ajouter
- L’huile d’olive et l’aneth parfument le tout : pas besoin de fromage à gratiner !
Préparation version omnicuiseur
- Eplucher les pommes de terre et la courgette si elles ne sont pas bios
- Les détailler en tranches
- Graisser le fond du plat de l’omnicuiseur avec un filet d’huile d’olive
- Alterner une couche de pommes de terre, une couche de courgettes, l’aneth et une tranche de saumon fumé, jusqu’à épuisement des ingrédients (en terminant par les courgettes)
- Saupoudrer le dessus d’aneth et arroser d’un filet d’huile d’olive
- Faire cuire 30 à 40 minutes (selon la variété des pommes de terre)
- Haut maxi pendant 20 minutes puis mini
- Bas maxi pendant 10 minutes puis mini
Préparation au four classique
Seule la cuisson change : 30 à 40 minutes à 180 °C, en vérifiant la cuisson des pommes de terre
La minute conseil !
Le saumon est un aliment intéressant sur le plan nutritionnel, car il est riche en omégas 3 et vitamine D.
Mais sans information, sa consommation peut être néfaste pour notre santé :
- Les saumons d’élevage sont souvent nourris avec des aliments dont il faut se méfier, comme des farines animales (et des colorants !), et sont plus gras (mauvaises graisses), car ils dépensent moins d’énergie que les sauvages
- Les zones d’élevage sont réduites et les poissons grandissent dans une forte concentration : pour éviter le développement des algues, des parasites et des maladies, des substances peu recommandables sont déversées dans l’eau, et s’accumulent dans leur chair
- Les poissons gras et prédateurs, comme le saumon, absorbent dans leurs tissus adipeux les polluants de la mer : la dioxine, les PCB et les métaux lourds
- Le fumage du saumon est réalisé par la combustion de bois, dont les composants volatils imprègnent la chair, et peuvent être cancérigènes : il faut donc en limiter la consommation
Il est donc préférable :
- De ne pas consommer trop souvent de poissons gras et/ou fumés
- De préférer les poissons sauvages, même s’ils n’échappent pas non plus à la pollution de la mer
- De choisir si possible des saumons bios ou « label rouge » : théoriquement, la densité de l’élevage est limitée, la qualité de l’eau et de la nourriture est contrôlée, et les traitements médicamenteux réduits